Gran Canaria – Micro-Climat

Gran Canaria – Micro-Climat

Le continent miniature

A défaut d’avoir pu réserver nos vols pour La Palma, nous voilà sur le « continent miniature ». Une île dont nous n’attendions pas grand-chose à vrai dire, et qui nous a charmé, intrigué et dépaysé à mesure que les jours passaient. Hors de la vallée d’Agaete, pas de longs périples ni de boucles à proprement parler. Le marcheur exigeant restera sur sa faim. Pour autant, l’endroit présente certaines caractéristiques dignes d’intérêt, comme ses variations rapides de paysage et ses micro-climats. Certains Barrancos nous ont charmé par leur isolement; nous y avons découvert des campements abandonnés et quelques villages fantômes ne figurant sur aucune carte. En hiver, l’eau manque dans les gorges; ne vous attendez pas à des cascades à gros débit, c’est la sécheresse. Pour le canyoning, attendez donc les pluies de mars (tiens tiens, ça me rappelle une chanson, pas vous?). Le canyon de Los Cernicalos dont nous attendions mieux s’est révélé à sec. Par ailleurs, le cheminement peut parfois manquer de spontanéité, de sauvagerie, ou paraître téléphoné. Parole de randonneurs! C’est assez délicat de s’immerger dans l’ambiance de l’île tant les distances semblent interminables en voiture et plutôt brèves à pied. En somme, c’est l’anti-Goméra. Un rapide hors-sentier nous a par moment diverti; cette gorge débusquée par inadvertance, mais, dans l’ensemble, les chemins sont larges et bien plan-plan. Il n’est pas aisé de sortir des sentiers battus. Précisons toutefois qu’il existe une belle variété de reliefs, des couleurs de terre versatiles à l’extrême ainsi qu’une étonnante diversité d’environnements justifiant ce surnom de « continent miniature », ce qui compensera en partie l’absence de longues marches. Les villes sont agréables, les gens très accueillants, comme toujours dans les Canaries: Quoiqu’on en dise, l’île mérite d’être visitée.

 

Commençons par la fin: Artenara. Nous y avons une maison, un four à pain, une bonne sono. Tout baigne dans l’huile. Le village est charmant, encerclé de montagnes comme celle-ci et du Risco Caïdo, la chaîne la plus sacrée de Gran Canaria.

L’eau clapote sous terre, au milieu des amandiers en fleurs

Les a-pics de Tamadaba, sur le grand circuit d’Agaete, pour nous la plus belle sortie de l’île!

Les dunes de Las Palomas, maintes fois rebattues, sans grand intérêt

Toujours les bras du Banian s’en reviennent au pays natal

Celui qu’on ne présente plus

Reste à savoir pourquoi les terres Canariennes ont ce petit quelque chose d’appétissant

La route plonge jusqu’à Tejeda et nos yeux plongent dans les nuages

Et là, ça commence à me revenir: On faisait les cons sur la plage

San Pedro par les hauteurs…

Soleil couchant sur le Risco Caïdo

Santa Lucia de Tirajana, petite ville paisible du sud-est

Plus au sud, l’aridité progresse, les gorges s’encaissent…

Nous retournons au centre, goûter ses paysages métissés, entre savane et palmeraie

Les drapés couleur cigare d’Agaete valley

Le réservoir de Sorrueda

Du bon gros caillou lustré, patiné, couleur cuir de sofa

Un reg, un oasis, une maison neuve inhabitée, une gorge obturée de palmiers…

Les environs de Santa Lucia rappellent les westerns de l’âge d’or

Rarement vu maison plus difficile d’accès

Le Risco Caïdo, avant la nuit

Vue sur le « barranco » sinuant dans la savane

Intriguant voyageur

Un Djinn tonique

En fond de combe, le village d’El Sao

Forêt subtropicale

Entre Tejeda et Artenara

La fourmi tombe dans le pot de miel, la femme dans le sirop de cannes

Le cœur sec de l’île

Cactus et Bougainvilliers: Cohabitation pacifique

Scène villageoise – peinture sur faïence

Disco picante! Ou Claude François réincarné en cactus

Avant d’entrer dans la gorge sèche

Sans doute le plus beau panorama de l’île (affaire de goût toutefois)

Un peu d’eau, ça ouvre des perspectives…

Le même lac de retenue vu d’un peu plus haut, derrière de jeunes pins à l’assaut des pentes

Hybride Cactus-autruche

Absence temporaire de chemin

Suspension éphémère de l’ordre

Chercher la poule noire

Même vert-de-gris, l’eau nous dit des mots doux

Cactus chandelier

A la croisée des chemins

Quand les parties hautes s’avèrent décevantes

Esquisse d’un retour à San Pedro

L’arbre des Divinités Hindoues

L’eucalyptus et sa mue serpentine

Dans le plis des falaises

Agaete nous gâte

On se croirait au Mexique gringo

Dans les cannes sauvages d’un Baranco trouvé à force de s’emmerder sur des sentiers pépères

Repérage pour scène finale de western post-apo

Cactées gratte-ciels

Escalier qui tourne fou

Le petite maison dans la prairie

Quand même un peu d’eau, trace d’une ancienne vie

La végétation alambiquée de l’île est une source de curiosité et, parfois, de perplexité

Marcher sur ses traces…

John Ford n’aurait pas boudé ces grand espaces

Bon c’était un réel plaisir de découvrir cette île, mais il a fallu pour ça beaucoup rouler. Ce qu’on a apprécié ici, dans le désordre: La vallée d’Agaete, la nourriture, les gorges sauvages anonymes, San Pedro, le jardin botanique (où on a bien failli se laisser enfermer), le côté Far West des paysages du centre… Au final, pas mal de choses. Mais bon, on ne s’est pas assez foulé pour voir tout ça, il en ressort l’impression d’un road-trip un peu subi; c’était limite on passait plus de temps en voiture que sur les sentiers. Bref, on chipote, c’était sympa comme tout. Il y a toute une foule d’environnements à explorer, des forêts de pins canariens qui vous lâchent des pommes de pins aux dimensions Gargantuesques, des Canyons spectaculaires et des côtes bien déchiquetées: Enfin, la recette habituelle des Canaries, on ne s’en lasse pas! Hasta la vista!

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