Des villages authentiques et paisibles où se promener, à l’ombre de vieux clochers et de cadrans solaires typiquement transalpins, de merveilleuses vallées habitées parmi les plus hautes d’Europe, de volubiles torrents aux eaux claires, clapotant toute l’année, des troupeaux aux bobines affectueuses (gardés par de vilains patous), des stations de ski familiales, engourdies à la saison chaude, des sommets à plus de 3000m aux crêtes de schiste lustré, parmi les plus accessibles des Alpes. Bref, sur les bons conseils de mon cousin alpiniste, nous sommes allés en confiance nous promener sur les hautes terres de ce parc naturel bien connu des trekkeurs.
Un lac Miroir aux reflets cristallins
Le lac Sainte-Anne
Les couleurs du Queyras
Du col des Girardins, vue sur l’Ubaye, le Chambeyron, Maljasset…
Infime fragment de la Fonte-Sancte
Autre fragment…
Lapiaz dans la montée au col des Girardins
Là-haut, au col
Sentier de crête entre col Bramousse et Col Fromage
Refuge non-gardé
Sentier balcon
Au fond, la Font-Sancte, plus bas: Ceillac
La descente du col Fromage
Premiers feux sur l’Ubac
Au lac Egorgeou
Chiens Nordiques après le bain
Feuillets de schistes lustrés en pleine réflexion
En surplomb de l’Egorgeou
Paysages du Col Vieux
Le Monte viso écharpé dans sa Nebbia, Seigneur et Maître des Alpes du Sud
Descente tranquille vers le Guil
Mâtinée hors-piste, direction le Glaiza
Les eaux bleues indigo du Malrif (grand Laus)
Coup d’oeil rétrospectif sur le Malrif
Non loin du sommet du Grand Glaiza
Descente à flanc
Secteur du lac Soulier (l’oeil du Queyras) entre col d’Izoard, Casse Déserte et Crêtes du Tronchet
Le fameux lac d’un bel ovale
Côte Belle pic Ouest
Vue sur le Briançonnais à partir de Côte Belle
L’oeil du Queyras
Les hauteurs de la Casse déserte
La banlieue de Saint-Véran
Le Centre-Ville
Transhumance à rebrousse-poil
Pampa rouquine
Lac et refuge de la Blanche
Refuge de la Blanche dans son écrin paisible
En route vers le col de Chamoussière
Dernier effort avant l’arête finale
Panorama austère de la frontière italienne, entre refuge Agnel et Mont Viso, vue du Pic du Caramantran
Le Viso, comme souvent, fume comme un pompier
Redescente vers Saint-Veran
Finalement, du refuge de la Blanche, nous remontons vers les lacs Blanchet
Lac Blanchet inférieur
Autre vue du lac inférieur
Lac Blanchet supérieur (et ses bouquets de linaigrettes)
Pause contemplative
Vue sur la vallée
Les chevaux noirs de la Blanche
Bon, récapitulons: Le Queyras nous a enchanté. Première incursion dans les Alpes du Sud, avant nos découvertes de l’Ubaye et des Cerces, ces escapades ont regorgé de belles surprises, de jolis lacs (Ste Anne, Malrif, Soulier…) et de cols accueillant. Dans l’ensemble, la difficulté des sorties est allée de facile à modérée, même lorsque les dénivelés se sont avérés conséquents. Autrement dit, les sentiers sont roulants, peu escarpés, moins usant et pierreux que dans les Ecrins. Nous nous réservons les sommets du Pain de Sucre et du Viso pour une autre fois, encore que ce dernier relève de l’escalade. Mais qui sait?
Voilà un paysage typique du Queyras. Des reliefs doux, aux formes pleines, des lignes ondulées, sur un promontoire de sapins étirés, de roches délitées. Et ces contrastes subtils, allant de l’ocre au vert-de-gris, ces couleurs chaudes, classiquement méridionales, ne nous ont jamais lassé au cours de cette semaine. Nous rêvons d’y retourner à l’automne, pour voir rougeoyer bouleaux et acacias, puis surtout pour admirer la parure dorée des mélèzes (pari tenu!).
Sur le chemin menant du lac Foréant au col Vieux, nous avons fait connaissance avec la légendaire Nebbia, ce reflux brumeux, ponctuel comme une horloge Suisse, s’accrochant au flanc italien du Viso, le souverain local. Du Glaiza et du Caramantran, cette mer de nuage s’est reformée, irrésistiblement, nous offrant des spectacles contrastés.
Peut-être notre coup de coeur: Le lac Sainte-Anne, posé en creux de la majestueuse Font-Sancte. Il nous a été très difficile de laisser derrière nous ce bijou turquoise.