Promenades et sorties en Île-de-France

Promenades et sorties en Île-de-France

Où trouver des coins de nature préservés dans une zone très densément peuplée?

Il faut être honnête: nous vivons dans une région sympa. Entre elle et nous, c’est l’amour vache. On a pris l’habitude de dire du mal d’elle, mais au fond de nous, on sait ce qu’on lui doit, et on ne perd jamais entièrement foi en elle. Bien-sûr, le stress, la pollution, la laideur de l’architecture constituent des motifs légitimes de râlerie, de névroses ou d’inertie. Mais, bon sang de bois, il y a quand même beaucoup à faire! Et beaucoup à voir! Quand on s’en donne la peine, entre forêt de Fontainebleau, Gâtinais, vallée de Chevreuse; les châteaux, les musées, les maisons de peintres… Bon, ce n’est quand même pas la fondation Guggenheim ou les jardins suspendus de Babylone, mais notre département renferme une surprenante bio-diversité et fourmille d’itinéraires. Merde, on ne devrait même plus caboter en Macaronésie tant il y’a à faire ici! Et Janovici a cent fois raison: nous avons épuisé notre forfait de 4 vols par personne (et par vie), il ne nous reste plus qu’à visiter les châteaux du domaine de Courance, avec une musique électro médiévale dans son baladeur. Soyons inventif quoi!

On ne badine pas avec l’île de France. A entendre ses habitants, ils y sont par pure nécessité: Métro boulot dodo, on s’y englue comme un papillon dans une toile. Rien d’autre à glander que faire les boutiques, siroter un cocktail à l’happy hour ou se taper la cloche de temps en temps. Car le confort moderne nous chante sa petite berceuse et engourdit peu à peu l’énergie vagabonde. Mais par chance, notre dromomanie chronique nous glisse rapidement des fourmis dans les jambes. Où que l’on soit, il faut que l’on explore, que l’on débusque pisse-en-l’air et miroirs d’eau, que l’on ratisse le terrain, un peu à la manière de géographes sauvages, dressant des « cartes alternatives ».

N’a-t-on pas même découvert un lac ne figurant sur aucun topo IGN (leur téléphoner ne sert à rien, ne le faites pas), ou des cascades absolument dénuées de sex-appeal alors qu’elle nous avaient semblé, à nous, des plus mignonnes? Bref on fait les choses comme elles nous chantent. Notre mode de vie en région Parisienne ressemble d’ailleurs en tout point à un désenvoûtement. Nous sortons du champs de la consommation et des écrans pour retrouver la simplicité d’un petit chemin forestier, ne croisant que quelques retraités, habillés en Quetchua, genre secours Catholique. Le maître-mot est bien entendu la curiosité qui nous coule du vent (et non du plomb) dans les semelles, stimulant chaque exploration, qui sont autant de promesses informulées. C’est aussi, il faut bien l’avouer, une manière de patienter, de ronger son frein, en attendant les « vraies » échappées. Ce mode de vie s’apparente souvent à une forme de tourisme intérieur, allant de la flânerie esthétique à la sortie sportive. Parce qu’on ne peut crapahuter dans nos belles montagnes toute l’année, il faut bien se dégourdir les jambes, les doigts et l’esprit, s’intéresser à ce qu’il y a autour, avant de savoir ce qu’il s’écrit dans les journaux.

Les bords de Seine/ Les bois de Meudon/ La forêt de fausses-reposes/ La vallée aux loups / Le Ru de Gally/ Les berges de la Bièvre/ Fontainebleau et les gorges d’Apremont/ La Véloscénie / Le brame du cerf / Chapelles et basiliques en petite couronne / La Chapelle St Blaise des simples/ Les étangs de la Minière et du Mont D’or/ Les marres et les bayous des hauts-de-Seine/ Les îles de notre région

Les quais de Seine, vers chez nous

La tour aux figures de Jean Dubuffet

Violettes sauvages et Cytises le long d’une voie ferrée

Maman canard cherche la Seine pour y emmener ses petits

Papa tortue glaviote sur les chevaux de Neptune

Quand les algues migratrices concurrencent Picasso

Quand les cieux mouchetés réveillent l’école Fauviste

Gargouilles et cataplasmes

Le monde mental et moi sommes mariés à jamais (un divorce serait mal vu).

Kangourou forestier

Bipède sylvestre

Comme un début de conte de fée

Les bayous des Hauts-de-Seine

Le monde comme volonté et représentation

Le con de la rivière gouaille

Chien et bayou

La Bièvre stagne à Buc

Le dernier disque de Mushroom Wood

L’arbre-Torticolis

« Je vous ai compris »

L’abbaye de Long-Pont

Un peu tordu celui-là… Complètement cintré tu veux dire…

L’île aux arbres qui penchent – Le jardin aux sentiers qui bifurquent

La branche Nabi du cèdre bleu de l’Atlas

La planète verte vue de la planète bleue

La déesse d’or de la porte dorée

Petit coin « roots reggea » près du pont de Billancourt

Couronne païenne sur tapis vert de vase

Il y’a jouer sur du velours et jouer sur du voeu lourd…

Nuages saumonés remontant la rivière du temps

Haras de Jouy

Le bonheur dans les pommiers en fleurs

Petites bièvreries

Paon de jour

« C’est vraiment un cou tordu ça »

Le Paradis, en vieil Avestique, signifiait; parc royal, espace clos.

Home sweet Home

L’arbre de l’administration Française

L’arbre à palabre: Vieux taulier de la vallée aux loups

File d’attente au Black Friday

La tête haute, l’esprit ouvert, l’oiseau de Barbara n’est plus ce qu’il était.

et les barbares sont à nos portes…

Que la mangée te mange

Neptune aux grands pieds

Médée-rictus

Notre Dame de Bonne Garde – Abbaye de Long-Pont

Un Tarzan en bleu de travail

Chemin obscur

Le héros éthéré, un héron à l’affût

Ru de Gally

La maison d’un pote

Les chèvres ont sur les lèvres la grève de la RATP

La vélo-sylvie

Jeu d’arcade

Suspension de l’incrédulité

Comment pimenter sa vie de couple

On se demande à quoi cet arbre joue…

Un dimanche dans les hautes herbes

Un milieu cache une rivière

La tête dans les genêts

Virage serré

Faire l’autruche n’est pas l’apanage des cygnes

Scène champêtre

Irisations et transparence

La douche privée d’Edmond de Rothschild

Born in the Bayou

Bleau-Up

Clin d’œil à Tarkovsky

Espace liminal

Lueur d’espoir

Racines aériennes (pneumatophores)

Jardin d’été

Fougères d’automne

Le désir de peindre

Une autre Bièvre si-il vous plaît!

Sumac

Araignée d’eau

Arcades de Buc

Houppiers et frondaisons

Le réel et son double

Ondulation

Un paravent de plumes

Un ange dans les fougères

Mes anges…

Hier, j’en jeûnais, aujourd’hui je travaille ma « culture générale »

Bicyclette couronnée de suc sait…

Cécité ou déni?

Les cieux du soir impressionnistes

Poule d’eau dans la nuit noire

Chapelle Saint-Blaise des Simples

Quand les chimères attaquent

Micro Cosmos

Rodin’s Flamenco

Shiva-t-en-guerre

A l’affût de la flèche bleue

La tanière du martin-pêcheur

A force d’emprunter des chemins détournés, on en devient sinueux, entortillé

Joyeux hanouka!

Les justes proportions (1)

Les ciels d’automne dans nos petits sous-bois

« Il vaut bien mieux nier le mystère que d’en abuser » Joseph de Maistre

L’ennemi Béton nous encercle… Vue de la tour des Epinettes quand on y habitait

God save the queen

Les bords de Seine

« La talent fait ce qu’il veut. Le génie fait ce qu’il peut. » Ingres

Les justes proportions (2)

Polyphème surprend Galatée dans les bras d’Acis: Ce bon vieux triangle amoureux

Une légère dissymétrie sera toujours plus intéressante et émouvante qu’une parfaite symétrie

Cette publication a un commentaire

  1. Delaroche

    Humour, sensibilité et culture peuvent décidément faire bon ménage. Merci pour l’invitation au voyage, si loin si proche…

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