Cevennes – Du Causse Méjean au Mont Aigoual

Cevennes – Du Causse Méjean au Mont Aigoual

C’est le coin où j’allais quand j’étais jeune. Mes parents me l’avaient fait découvrir (merci à eux) et pour moi, les gorges du Tarn restent dans la Sainte-Trinité des gorges françaises, avec l’Ardèche et le Verdon. Nous avons longtemps mégenré le causse Méjean en l’affublant de divers pronoms féminins. La cosse Méjean, disions-nous! Quelle grossière erreur! Il n’y a qu’un Parisien pour écorner un mythe, une véritable institution à l’échelle régionale. En ce sens, je me repens d’avoir été un tel cossard sur le causse et d’avoir préfèré végéter à Florac en compagnie d’un certain libraire et poète à ses heures, sensible au charme un peu « old school » de cette ville, et à son atmosphère hors du temps, ainsi qu’à sa population de hippies dépenaillés et de noctambules anachroniques voire d’apaches en rupture. Pour le reste, que de charmantes bourgades, de maquis parfumés et de causses légèrement hermaphrodites, que de troupeaux épanouis et de bergers vigoureux. On est vraiment très loin d’avoir fait le tour du Tarn. Que de paysages émaillés dans la roche calcaire du plateau, entre Gard et Lozère. A croire que les hautes-terres enfantent naturellement ces fabuleuses Cévennes de schiste, ces villages troglodytes et autres citadelles imprenables. Aux regards qui osent plonger dans les gorges acérées de la jonte, succèdent la toise aérienne des vautours.

Village pâle cramponné à sa pampa

Belle vallée de la Jonte

« Ca m’est bien Aigual »

La cueillette d’un songe

Castelbouc, village troglodyte

Découverte furtive d’un pithécanthrope

Dans le causse Méjean, la chaleur monte et l’ombre se fait rare

Dans l’oreille de la grotte

Le causse, un espace solitaire, moins plat qu’à première vue

Tous les villages du coin s’harmonisent à la nature

L’île de Pâques d’Occitanie en plein mois d’aout

Causse toujours, tu m’intéresses

Vases de Chine / Vases de Sèvres, sous l’œil des vautours

Le pays ancestral

Escalier pentu

Escalier raisonnable

C’était un temps où je ne prenais aucune photo; je supportais à peine d’être dessus…

Vue du Mont Aigual

Joli chemin blanc dans un fouillis végétal

Vue sur les Cevennes Nord

Souviens-toi du vase de Sèvres

Les gorges vues des balcons du vertige

Parcours roulant, au-dessus des gorges de la Jonte

Façades calcaires

Après, il faut bien se détendre un peu…

Un meneur de revue (a-t-il le statut d’intermittent du spectacle?)

Le gros vase brut se décrochera-t-il?

Rochers en bataillons, à la mode papous

Des papous plein la tête

Beaux vallons entre Gard et Lozère

Comptez les moutons

Signalement urgent: Un primate localisé sur la commune du Rozier. Je dis bien: urgent!

A certain caillou, on a envie de dire leurs quatre vérités, mais celui-ci avec sa petite touffe, on le serrerait bien dans ses bras (si-il n’avait pas cette tête de gland)

Aigual en espadrilles par 35°

Ah ces petites villes de Lozère, quoi de plus ravissant!

Macaque en fuite, macaque en fuite!

Case noire, case blanche: Accord secret

La jolie jonte, comme un pays de conte

Bon allez demain promis on se jette à l’eau…

Bref, bref, quel beau pays! Certes, il fait chaud, très chaud; si un jour nous revenons planter la tente ici, ce sera peut-être mieux en automne. Sûr qu’à cette période de l’année, les arbres se parent de soieries grenat et vermeille, on donnerait cher pour voir ça. D’autant que le cirque de Navacelles n’est pas loin. Nous verrons quand l’occasion se présentera. Ce n’est qu’une question de temps.

 

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